lundi 21 décembre 2009

La délégation CSC en télé

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A Copenhague, les rois étaient nus…























La grande foire du climat a fermé ses portes. Pour tenter de sauver les apparences, une déclaration de trois pages a été avalisée, en dernière minute. Ces pages, telles des feuilles de vignes, ne servent qu’à masquer la nudité totale des résultats de la Conférence. Samedi dernier, nous étions près de 100 000, venus du monde entier à Copenhague pour exiger un accord ambitieux, responsable et contraignant. Nous étions près de 100 000 à réclamer une juste transition vers une économie bas carbone. Les dirigeants du monde ont montré leur incapacité à prendre la mesure du défi et des attentes des populations. Personne ne croyait que cela allait être facile, rares sont ceux qui croyaient en un protocole contraignant, mais ici, on a touché le fond.

On a touché le fond par l’absence d’accord mais également parce que le processus est faussement démocratique, c’est une farce où les invités à la table étaient nombreux mais il n’y avait que 5 couverts. Samedi, si l’on excepte quelques débordements marginaux, la manifestation s’est parfaitement déroulée. Elle avait l’ampleur nécessaire pour susciter une grande conférence. Pourtant, dès le lundi matin, les abords du Bella Center ressemblaient à un camp retranché que des milliers de personnes tentaient de prendre d’assaut dans le froid de Copenhague. Un des Etats les plus modernes du monde et l’ONU se sont montrés incapables de compter : 45 000 personnes inscrites une infrastructure pouvant en accueillir 15 000 ! Tablant sur le découragement les autorités ont laissé les files gonfler sans donner d’information, sans organiser un minimum d‘accueil décent. 10 heures d’attente dans le froid n’ont pas atteint la détermination des participants. Du coup, le nombre de badges permettant l’accès au centre a été limlié. Les dizaines de milliers de représentants d’ONG se sont vu octroyer un peu moins de 100 badges ! Le rideau est ainsi tombé montrant que derrière la façade de la grande démocratie mondiale il n’y avait qu’un coup médiatique, qu’un effet de communication. Quelques Etats, dont la Belgique, avaient pourtant voulu jouer le jeu en intégrant les ONG ou les organisations syndicales dans leur délégation. Il faut les inviter à poursuivre dans ce sens et renforcer la concertation sur des enjeux qui concernent l’ensemble de la société.

Maintenant, nous devons poursuivre le combat. Il y aura un après Copenhague. Malgré la déception, nous savons que seul un accord multilatéral, dans le cadre de l’ONU pourra permettre de progresser. Il nous faut maintenir la pression pour que la prochaine Conférence climatique relève le défi en analysant les erreurs de Copenhague. Cette Conférence a permis une grande mobilisation, elle a permis de développer les liens entre ONG et organisations syndicales, elle a vu la sensibilisation internationale se développer. Avec la Confédération Internationale des Syndicats et avec la Confédération Européenne des Syndicats, nous allons continuer car nous savons que nous devons nous engager dans la « troisième révolution industrielle », celle qui nous conduira vers une économie durable, une économie bas carbone. Pour cela nous devons poursuivre notre action pour imposer une juste transition. La prochaine échéance est devant nous, la présidence européenne de la Belgique sera cruciale. Nous avons donc une responsabilité particulière à assumer.

Emplois, justice et climat sont notre combat. A nous de relever le défi.

Claude Rolin
Le 21/12/2009

vendredi 18 décembre 2009

L'accord n'est ni ambitieux, ni contraignant, ni juste...

Le Président Obama a conclu ce soir un compromis sur le climat avec la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique Sud. Tout le monde est d'accord pour dire que la conférence de Copenhague est une occasion manquée. L'accord ne mentionne aucun objectif de réduction des émissions. Les pays devront "communiquer" les objectifs qu'ils comptent atteindre sur le plan national d'ici au 1er février 2010, et ceux-ci seront mentionnés dans une liste reprise en annexe. Il s'agit d'une déclaration politique et non d'un accord contraignant. Enfin, la réduction des émissions doit se faire selon un principe d'équité, mais le concept de 'transition juste', que les syndicats nationaux et internationaux ont défendu avec force durant les négociations, n'a finalement pas été repris dans le texte final. La déception est donc très grande...

Bert De Wel

Un silence pesant a succédé au discours d'Obama

Dans le Bella Center, un silence pesant a succédé au discours d'Obama. Tout le monde attendait un nouvel élan pour les négociations, le mot magique, un geste salvateur, mais il n'en a rien été. Obama s'est contenté de répéter, une fois de plus, la position des Etats-Unis. Les Américains sont prêts à mettre de l'argent en plus sur la table, mais ils n'ont pas précisé combien. Il n'y a eu aucune avancée sur les objectifs de réduction des émissions, qui restent ridiculement faibles par rapport à l'urgence du changement climatique. Et Obama n'est même pas sûr que sa proposition de loi passera au Sénat.

Peu après Barack Obama, c'est Frederich Reinfeld qui a pris la parole, en tant que président de l'Union. Des désaccords persistants entre les Etats membres l'ont empêché d'annoncer un objectif plus ambitieux de réduction des émissions. Il n'en reste pas moins que l'Union Européenne, avec son objectif de 20%, va bien plus loin que la plupart des pays développés. Il a demandé très explicitement un engagement des Etats-Unis et de la Chine, qui à eux seuls sont responsables de la moitié des émissions au niveau mondial. Il est indispensable que ces pays s'engagent à faire un effort conséquant.

Le lecteur attentif remarquera donc que l'on n'a pas avancé d'un centimètre depuis la semaine dernière et même, en fait, depuis l'année dernière! La conclusion d'un accord qui ait un tant soit peu de sens dépend à présent entièrement de l'alchimie qu'il y aura ou qu'il n'y aura pas entre les leaders de la planète présents à Copenhague. Laissons-nous encore la possibilité d'espérer un peu...

Bert De Wel

INFO:

jeudi 17 décembre 2009

C’est aujourd’hui que tout se joue...

Le travail préparatoire qui a eu lieu dans les différents groupes techniques est à présent terminé. Les résultats sont franchement décevants. Il y a peu de points sur lesquels les pays sont parvenus à se mettre d’accord. La seule chose que l’on peut dire, c’est que l’on sait maintenant clairement ce sur quoi il y a désaccord. Les négociations sont désormais entièrement entre les mains du Président danois de la Conférence qui, avec les chefs d’Etat, doit arriver à « clarifier » les choses. Il semble qu’un accord contraignant ne soit plus à l’ordre du jour depuis quelques temps déjà. Mais il est grand temps que nos leaders politiques se mettent réellement au travail, au lieu de perdre un temps précieux dans des discussions sur des questions de procédure. Pour cela, il faut que les pays riches négocient de façon correcte, en impliquant les pays en voie de développement. L’Union Européenne peut aussi faire avancer les choses. Un point essentiel est celui de la réduction des émissions de CO2 proposée par l’Union (20% sans condition, et 30% en cas d’accord mondial). Pour donner un coup de fouet aux négociations, il faudrait que l’Union Européenne relève son objectif à 30% sans condition. Certaines études ont montré que, du fait de la crise notamment, le coût économique de l’objectif de 30% est aujourd’hui équivalent au coût de l’objectif de 20% quand celui-ci a été décidé en 2008. C’est aujourd’hui et demain que tout se joue…

Hier soir, la CSC, la FGTB et la CES ont présenté leurs priorités pour une politique climatique sociale au cours d’un séminaire dans les bâtiments de LO, le syndicat danois. Le ministre fédéral de l’environnement, Paul Magnette, était aussi présent. Il a expliqué l’engagement de la Belgique dans la Conférence sur le climat. Comme nous, il gardait l’espoir que les dirigeants aboutissent à un bon accord. Claude Rolin, Secrétaire Général de la CSC, a présenté nos priorités pour garantir que la dimension sociale de la politique de lutte contre le changement climatique soit prise en considération. Notre proposition d’aider les ménages à faibles revenus en Belgique à isoler correctement leur maison, à réduire le coût de leur facture d’énergie semblait bien loin des négociations compliquées des leaders politiques du monde entier au Bella Center. Et pourtant, c’est un point essentiel de la lutte contre le changement climatique. Les leaders du monde entier doivent conclure des accords qui permettent à chacun de contribuer à enrayer le processus collectif qui provoque le réchauffement de notre planète.
Bert De Wel, membre de la délégation CSC

mercredi 16 décembre 2009

A la télé et dans les journaux, la délégation CSC est partout!

Une équipe de NoTélé (télévision communautaire de Tournai) a suivi la délégation des Jeunes CSC à Copenhague.

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De même, plusieurs journaux ont relaté le voyage de la délégation CSC.

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Les dernières photos de la manif du 12/12




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mardi 15 décembre 2009

Aucun progrès à Copenhague



Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, la Présidente de la conférence, Connie Hedegaard et le Prince Charles, se sont exprimés au sommet climat. Ils ont appelé les participants à prendre leur responsabilité. Jusque à aujourd’hui, il n’était pas possible de progresser dans les négociations. Lundi, les représentants des pays en voie de développement ont, en signe de protestation, quitté les négociations. Ils trouvent que les pays industrialisés ne répondent pas suffisamment à leurs demandes. C’est maintenant un défi énorme pour tous les dirigeants du monde, qui commencent à arriver ici, de conclure un accord ambitieux ce vendredi. Ils ne doivent pas seulement décider des objectifs de réduction des émissions, du financement du développement dans le sud et du cadre juridique pour exécuter ces objectifs. Il y également d’importants sujets techniques (traitement des forêts, les mécanismes de flexibilité, etc.) sur lesquels ils doivent se prononcer.
Les représentants des syndicats sont très inquiets de ce manque de progrès. Nous avons néanmoins un espoir car le paragraphe sur la juste transition est toujours dans le projet de texte. Cela ne veut certainement pas dire que l’accord est conclu. Il peut encore y avoir beaucoup de modifications.
Cette nuit, Claude Rolin, Secrétaire général de la CSC, a fait une intervention durant la réunion plénière du groupe de travaille sur le protocole de Kyoto. Il l'a fait au nom de la Confédération Syndicale Internationale qui plaide pour un accord juste, ambitieux et contraignant. Un accord qui reprendra la notion de juste transition pour laquelle nous plaidons.
Bert De Wel, membre de la délégation CSC


Encore plus de photos de Copenhague

Retrouvez toutes les photos de la délégation CSC à Copenhague ici.

lundi 14 décembre 2009

Pour représenter les pays du Sud aussi …

Etre à Copenhague pour faire entendre haut et fort les desiderata de la société civile mondiale, c’est une évidence… Mais nous étions aussi les représentants de nombreux pays du Sud qui, pour des raisons diverses, ne pouvaient être présents lors de ce sommet…

La manifestation débute par des prises de paroles de représentants de ces pays du Sud si souvent ignorés. Et force est de constater qu’elles rappelleront à l’envi l’urgence d’agir, vilipendant ça et là l’inaction des pays occidentaux.

S’en suit une longue marche à travers les rues de Copenhague. Extra «ordinaire», il n’y a pas d’autre mot puisque plus de cent mille personnes ont inlassablement fait entendre la voix du «peuple». Pas celle d’un état, pas le peuple d’un continent, mais celui de la terre entière.

J’ose espérer que les pays du Sud seront fiers de nous …

Nicolas Vandenhemel, permanent CIEP Hainaut occidental

Quatre délégués CSC Stib à Copenhague

Durant la manifestation, nous avons pu créer un échange avec la population danoise. Nous avons longuement discuté avec une personne qui nous a donné son point de vue, entre la politique danoise et la nôtre.

Elle nous explique que le taux de chômage danois est passé de zéro à 5% en une année (sur une population de 5,5 millions de personnes). Ce taux risque, selon elle, d’augmenter encore fortement dans les prochaines années. Elle nous explique que les partis de droite et d’extrême-droite ont la majorité plus une voix et commencent à peser sur les acquis sociaux du système danois.

Au niveau des transports, nous avons trouvé la fréquence des trains et du métro plus que confortable, même en dehors des heures de pointe. Arrivés à Copenhague à 2h du matin, nous avons rejoint l’école où nous avons dormi en métro et en S-Tog, le RER local automatique qui roule toute la nuit. Mais à quel prix! Nous sommes par contre surpris d’apprendre que plus de 800 personnes ont fait l’objet d’arrestations malgré le caractère totalement pacifique de la manifestation.

Nous avons aussi constaté que le coût de la vie est assez élevé dans la ville.

Nous avons également pu constater à quel point les familles danoises étaient impliquées dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Oliver Rittweger, Patrick Peters, Mostafa Akel, chauffeurs de bus à la Stib et délégués CSC
Abdel ELAydam, chargé de sécurité à la Stib et délégué CSC

«Nous les jeunes n’avons pas le droit de rester passifs»

De retour de voyage à Copenhague, nous, tous jeunes de la CSC avons bien compris que le climat est l’affaire de tous, qu’il est important que tout le monde se bouge pour changer tout ça. Nous n’avons pas le droit de rester passifs face à la destruction que notre pauvre planète est en train de subir jour après jour. Notre génération a le devoir et même l’obligation de se mobiliser et de faire avancer les choses pour que la planète ne meure pas d’ici quelques centaines d’années à cause de la bêtise humaine. Nos générations futures ont le droit de vivre sainement!!!

En arrivant à Copenhague, nous avons été surpris de voir que les transports en communs roulaient encore durant toute la nuit le week-end et le nombre de Danois qui se déplacent en vélo ou à rollers. C’est vraiment dommage qu’en Belgique, il n’y ai pas plus de dispositions mises en places pour ces transports. C’est chouette, ça ne pollue pas et en plus, ça donne une belle image de la capitale, ça met de l’ambiance.

Chez nous, en Belgique, on voit que les gens sont vraiment motivés, ils veulent y mettre du leur, mais les politiciens ne se bougent pas des masses de leur côté. Ils disent beaucoup, mais on ne voit aucun changement durable et ça c’est une connerie qui n’est aucunement acceptable.
Dans notre train au départ de cette manifestation pour le climat, nous étions bien 800 à tous se mobiliser dont énormément de jeunes. Alors, si cela n’est pas une preuve que nous voulons du changement en Belgique!!!
J’ai eu l’idée, et beaucoup sont d’accord avec moi, de nous faire entendre de nos politiciens en écrivant (au départ de chaque groupe) une lettre avec nos idées, nos convictions, nos envies de changements dans notre pays… et de les envoyer aux ministres, voire, à notre Roi, pour qu’ils se rendent bien compte des motivations chez nous. Le plus de lettres possibles, surtout de la part des jeunes, les obligerait à bouger.

Alors, tous à nos courriers, n’ayez pas peur de dire ce que nous voulons tous, DU CHANGEMENT!!!

Céline OLIVIER, Jeune CSC du Hainaut Occidental

«Tout ce que je souhaite, c’est que les politiques prennent conscience du pourquoi de la manifestation»

Nous avons passé de vendredi à lundi de bonnes heures de contact avec le groupe Jeunes CSC du Hainaut occidental. Cela nous à permis de développer une meilleure approche entre nous. De vouloir continuer l’après manifestions pour ne pas oublier le pourquoi de celle-ci.
Nous avons vu l’impact de la manifestation de ce qu’elle était réellement, pas ce qui est passé dans les médias danois avec les arrestations effectuées par la police pour montrer le mauvais côté. Tout ce que je souhaite, c’est que les politiques prennent conscience du pourquoi de la manifestation, qu’il y a les générations futures après nous, et qu’il faut investir dans les technologies propres.

William Cailleau, Jeunes CSC Hainaut occidental

La CSC Transcom à Copenhague

La CSC Transcom a choisi d’envoyer une délégation structurée et organisée pour participer à cette manifestation et ceci pour diverses raisons. Tout d’abord, il nous semblait que, comme représentants des travailleurs du transport routier, nous ne pouvions pas ne pas être là, afin d’affirmer notre volonté de réfléchir à toutes les alternatives possibles à ce mode de communication très polluant (la route), mais qui est aussi le gagne-pain de milliers de travailleurs. Et, à ce sujet, il faut ajouter que la restructuration des entreprises publiques oblige nombre de travailleurs à de longs déplacements entre leur domicile et leur lieu de travail. Déplacements qui, avec des horaires souvent atypiques, sont réalisés en voiture individuelle. Cherchez l’erreur!
Notre centrale est aussi présente dans le transport maritime et ferroviaire. Et dès lors, nous sommes partisans d’un développement de toutes les possibilités de transport multi-modaux, dans une optique de diminution des effets négatifs d’une globalisation inéluctable des échanges commerciaux.
Enfin, étant aussi actifs dans les télécommunications, il nous semble que l’utilisation optimale des technologies de l’information et de la communication pourraient rationnaliser les chaînes logistiques et diminuer les impacts environnementaux. Au risque de devoir envisager les conséquences négatives, en terme d’emploi, pour notre secteur du transport, nous ne passerons pas sous silence cette nécessité de raccourcir les circuits de production – consommation. La défense de nos travailleurs ne nous dispense pas d’une réflexion citoyenne, en rapport avec un fonctionnement durable de notre économie.

Marc Scius, service d’études CSC Transcom

Une voix CSC de la délégation officielle belge

Bert De Wel, spécialiste environnement au service d’études de la CSC, fera partie de la délégation officielle belge forte d’une centaine de personnes: des ministres et délégués, des représentants d’organisations environnementales, sociales, d’ONG, des syndicats… Dans le train en route pour Copenhague, il nous raconte ce qu’il y fera….

"Le gouvernement belge a invité les grands groupes de la société (syndicats, employeurs, et les organisations environnementales et nord-sud) à participer comme observateur à la délégation officielle de la conférence. Peu de pays font ça. Comme membre de la délégation, on participe chaque matin a un débriefing où le chef de la délégation rend compte de l’état des négociations. Comme représentant de la CSC, il faut faire attention que nos priorités ne tombent pas à l’eau. En premier lieu, nous voulons une «transition juste». Nous ne voulons pas juste un accord sur le climat, mais un accord fortement encadré socialement.

Pour pouvoir peser sur la délégation belge, il faut être bien informé. Pour ca, il y a chaque jour des réunions de la Confédération syndicale internationale (CSI). En tant qu’organisation sociétale, la CSI est observateur officiel de la conférence et des négociations. La représentante de la CSI, Annabela Rosemberg, est toujours très bien informée des derniers développements. C’est de l’information importante qu’on peut utiliser dans les contacts formels et informels avec les négociateurs belges.

Les syndicats vont aussi organiser un séminaire à Copenhague sur les aspects sociaux de la politique climatique. L’événement s’appelle «Access to energy for all» et on fait ça ensemble avec la FGTB et la Confédération européenne des syndicats (CES). Le ministre Magnette y prendra la parole. En organisant des débats sur des thèmes qu’on trouve importants, on essaye d’attirer l’attention. Le séminaire se fera au pavillon «World of Work» dans le bâtiment du syndicat danois. Un programme d’activités est prévu où les représentants syndicaux du monde entier pourront échanger leurs expériences."

«Consommer autrement, c’est bon pour la santé et l’environnement»

André Reyland est membre du groupe «Quel autre développement» du Moc de Bruxelles qui réfléchit à d’autres modes de développement que celui des modes de production/consommation actuel.
«A la mutualité, ce sont les aspects santé liés notamment à la consommation et à la production de l’offre médicale et des médicaments qui nous intéressent. Cette consommation et production ne conduisent pas à une meilleure santé de la population. Nous soutenons les médicaments génériques. Une de nos préoccupations, c’est l’obésité chez les jeunes. Il faut faire de l’éducation dans les écoles et les mouvements de jeunesse. Mais les revendications sur le climat sont en lien avec la santé: les modes de production de la malbouffe sont aussi responsables des changements climatiques. L’environnement et la santé sont nécessairement liés. Il faut travailler en amont, sur le mode de vie des gens. Faire de la prévention à la santé, c’est apprendre aux gens à consommer autrement. C’est aussi bon pour l’environnement. »

78 ans, cycliste quotidien à Bruxelles

Le doyen du Moc, présent dans le train en route vers Copenhague, a 78 ans! (Rappelons qu’à Copenhague, nous dormirons à même le sol dans une école, avec matelas et sac de couchage et nous participerons entre autre à une manif dans un pays où il fait plus froid de quelques degrés qu’en Belgique. Chapeau pour lui qui nous dit qu’il est habitué à faire du camping)
Paris Matteucci est militant aux Equipes populaires à Bruxelles. Il se déplace à vélo pour faire ses courses et se promener. Il milite également à l’association Dynamobile qui promeut le vélo comme mode de déplacement alternatif.
Il a tenu à aller à Copenhague pour «faire pression sur les gouvernements parce que les paroles ne servent à rien. Un grand mouvement, ça peut faire de l’effet. Il y a dans ce train une grande ambiance, une force de vaincre».

«Copenhagen» - Un poème dédié à tous les défenseurs du climat

Ayant abandonné les miens
Pas pour aller chanter un refrain
Mais bien décidé à prendre le train
Pour aller de plus en plus loin
Vert, rouge, multicolore
Parfumé, tout le monde à l’heure
La joie, le cœur et le bonheur
Pour défendre un monde meilleur
Cette journée du 11 décembre
Restera bien dans nos mémoires
L’avenir en parlera plus
Et surtout de notre gloire

Moustapha Louafdi
Président de la section locale CSC Bruxelles

Témoignage

13h. Nous avons dépassé Liège et nous dirigeons déjà vers l’Allemagne. Dans le train, les choses se mettent en place. On échange articles, impressions, on se présente les uns aux autres, curieux de connaître les raisons qui poussent chacun à être là, aujourd’hui, en route vers Copenhague, sommet politique extrêmement important pour la direction que prendra la lutte contre le réchauffement climatique dans les prochaines années, voire décennies.

La radio Oxfam est lancée et, entre les discussions des participants enthousiastes, on peut entendre une discussion à propos de Kyoto et des mécanismes de marché autour du carbone qui en ont résulté. Mais avant toutes ces discussions de haut vol, soyons pragmatiques: qu’est-ce qu’on mange??? Dans le train, deux traiteurs alternatifs nous allèchent en nous annonçant les petits plats bio et locaux qui nous seront servis pendant ces 2x15h exceptionnelles de ce train Coalition Climat! Eh oui, «be the change you want to see in the world», ça se concrétise aussi ici, où tant de militants sont rassemblés.

En ce qui me concerne, je suis heureuse de représenter l’ONG Solidarité Mondiale. Même si nos activités ne sont pas directement reliées à la lutte contre le réchauffement climatique, nous pensons qu’il est essentiel pendant ce sommet de parvenir à un accord juste et suffisant pour les pays en voie de développement, où se trouvent nos partenaires. C’est en effet dans le Sud que l’on ressent le plus les effets du changement climatique déjà en cours, et qu’on les ressentira le plus durement dans le futur.

La route est encore longue jusqu’à Copenhague (arrivée prévue à 2h du matin samedi) et jusqu’à un accord qui nous rassure pour l’avenir de nos partenaires…

Jennifer, ONG Solidarité Mondiale, Bruxelles

Témoignage

Ce vendredi 11 décembre, nous avons décidé de faire une conférence de presse avant notre départ pour Copenhague afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux climatiques, mais aussi pour montrer les activités des Jeunes CSC dans le Hainaut Occidental.

Pour ma part, je suis ouvrier dans une entreprise métallurgique comme magasinier. J’ai proposé une amélioration pour diminuer l’empreinte écologique dans l’entreprise. En effet, nous utilisons beaucoup de cartons qui sont utilisés pour stocker des produits finis. J’ai proposé d’utiliser des boites réutilisables pour éviter de jeter trop de caisses en cartons. C’est en proposant des initiatives individuelles que nous allons pouvoir créer un mouvement collectif et aboutir à des changements de masse. C’est pour cela que j’ai décidé de participer au sommet de Copenhague pour faire bouger les choses et penser à l’avenir des générations futures.

William Cailleau, Jeunes CSC Hainaut Occidental

Témoignage

Bruxelles-Midi, 11h50. Prêts à embarquer dans le train pour Copenhague…
Un collègue me fait une réflexion: «Waw, douze heures de train ! Tant qu’à faire, on aurait pu prendre l’avion!» Ma réaction est immédiate: «Mais t’es fou ou quoi? On va à un sommet pour le climat mec, pas en vacances avec un vol low-cost! Pourquoi pas organiser une caravane de cinquante autocars, tant qu’on y est?»
Hey ouais mon gars, la prise de conscience commence avant même le passage de la frontière danoise. En principe, elle devrait même avoir commencé depuis bien longtemps…

Max, Jeunes CSC Hainaut Occidental

De nouvelles photos!








Voici les photos de la délégation CSC dans le train pour aller et revenir de Copenhague

dimanche 13 décembre 2009

Une vague de manifestants verts


Au milieu d’une foule immense (près de 100 000), c’est par vagues successives que les 70 militants de l’ACV-CSC ont parcourus les 6 kilomètres de la manifestation. Il n’a pas fallu longtemps pour que les participants oublient le vent froid qui soufflait sur la capitale danoise. Le groupe formé par les syndicalistes verts n’est pas passé inaperçu. Il faut reconnaître qu’il brillait par son énergie et son dynamisme. Impossible, pour celles et ceux qui ont croisé les vagues vertes d’ignorer qu’emploi, justice et climat sont notre combat. C’est au rythme des casques verts qui frappaient le sol que nous nous sommes fait entendre pour que notre planète aie un avenir, pour que la transition vers une économie bas carbone soit juste. Juste pour les salariés du monde entier, juste pour le sud.

Cet après-midi, le train du climat repartira en direction de Bruxelles. Les participants seront contents de bientôt retrouver un bon lit après ce périple de 4 jours. Leur voix sera certainement un peu rauque, tant ils se sont exprimé avec force, leurs yeux un peu cernés après plusieurs nuits dans le train ou dans un hall de sport. Mais à les voir, à les entendre, on peut avoir la certitude que dans les semaines et mois qui viennent, ils vont redoubler d’énergie pour construire l’après Copenhague, pour construire un avenir durable. Cela est au cœur de notre combat de syndicalistes. En tout les cas, vous avez été géniaux et l’ACV-CSC peut être fier de vous. Ensemble, nous construirons l’avenir, ensemble, nous construirons un autre monde.

Claude ROLIN
Secrétaire général de l’ACV-CSC








vendredi 11 décembre 2009

Ils sont partis!


Ca y est! En ce moment-même, la délégation CSC file à plus de 100 km/h vers Copenhague. Demain, elle manifestera aux côtés d’autres syndicats, ONG et organisations environnementales. L’enjeu: mettre la pression aux dirigeants qui discutent de l’avenir de la planète.

«On a déjà rencontré plein de monde, des Français, des Anglais… L’ambiance est super et un militant vient d’être interviewé à la radio qui émet directement depuis le train. On doit encore préparer des chants et...» Tût, tût, tût. La connexion est coupée. Dommage, Christian Guldentops, permanent CNE, avait encore sûrement beaucoup de choses à raconter…. Il nous en dira plus dans les jours à venir puisque le programme du WE est chargé. Avec notamment, la grande manifestation de demain. Une mobilisation massive et internationale à laquelle la CSC est fière de prendre part, pour rappeler aux dirigeants du monde que c’est maintenant qu’il faut agir. Mais pas n’importe comment: si la planète doit être préservée, l’emploi et les conditions de travail aussi! Les plus gros efforts doivent donc venir des plus riches et les opportunités qu’ouvre la protection de l’environnement en matière d’emplois durables et de qualité doivent être saisies.

Chargés comme des scouts, les militants appréhendent un peu le froid et le campement à la dure, mais certainement pas le bruit: avec ses trompettes, ses sirènes et ses voix, la CSC va se faire entendre! Retour prévu lundi, avec, sans doute, la tête remplie de chants, d’images et d’espoirs.

"Transition juste"


Le texte de la présidence danoise de la Conférence pour le Climat, dont nous avons eu connaissance grâce à un «vent favorable», a immédiatement donné le ton avant le débit de la Conférence. Pour les pays en voie de développement et les ONG, ce texte témoigne d’un scandaleux manque d’ambition. La petite île-état de Tuvalu est au premier rang des critiques. Les moins satisfaits sont les grands pays en voie de développement, tels que l’Inde et la Chine. D’autres négociateurs minimisent l’importance du texte et soulignent que les négociations viennent seulement de commencer. Pendant ce temps, le négociateur de la Confédération Syndicale Internationale a confirmé que la notion de “transition juste” figure de nouveau dans le texte le plus récent. L’accent essentiel de notre conception syndicale de la politique climatique figure au paragraphe 12 du texte de “shared vision”. Ce texte a pour vocation de tracer le cadre de la future politique climatique.

Les 70 militants de la CSC et du mouvement ouvrier chrétien qui partiront en train demain matin sont ainsi rassurés. Renforcés par le signal fort donné à Bruxelles lors de la manifestation pour le climat, nous sommes prêts à faire entendre notre voix à Copenhague. Avec nos partenaires de la coalition pour le climat (les organisations écologistes et du mouvement Nord-Sud), nous avons diffusé un communiqué de presse dans lequel nous appelons le gouvernement belge à adopter une position plus proactive dans le débat concernant le climat.

mardi 8 décembre 2009

Tournai prépare Copenhague


Un groupe de Jeunes CSC de Tournai se rendront à Copenhague pour participer à la manifestation du samedi 12 décembre.
Pas question pour eux d'y aller en dilettantes, pour préparer au mieux le voyage et bien connaître les enjeux qui seront défendus à Copenhague, les jeunes se sont rendus à l'exposition "C'est notre terre 2".




Le coup d’envoi est donné !

Hier, Lars Løkke Rasmussen, Premier ministre du Danemark, a officiellement ouvert la Conférence de Copenhague sur le Climat. Selon lui, la volonté politique n’a jamais été aussi forte. Il a appelé les participants à conclure un accord ambitieux qui nous donne l’espoir d’un avenir meilleur (“hope for a better future”). Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, a traduit concrètement cet engagement : pour limiter l’augmentation de la température de 2 à 2,4°C, les émissions de CO2 dans le monde doivent commencer à diminuer à partir de 2015.

La Suède, qui préside actuellement l’UE, a plaidé en faveur d’un accord contraignant, de préférence conclu à Copenhague ou à une date fixe en 2010. Il a souligné que les pays du Sud auraient besoin de moyens financiers considérables (environ 100 milliards d’euros chaque année d’ici à 2020) pour financer l’adaptation, l’atténuation, les mesures forestières, le transfert technologique, etc. Il a également insisté sur la nécessité de rassembler 5 à 7 milliards d’euros pour entreprendre une action immédiate.

Les ONG sont également intervenues lors de la cérémonie d’ouverture. Kumi Naidoo, le directeur de Greenpeace International (les personnes qui ont participé à la manifestation ce samedi à Bruxelles s’en souviendront probablement) a remis une pétition rassemblant 10 millions de signatures de l’Alliance Tck Tck Tck. 10.000.000 de signatures pour un accord ambitieux et contraignant.

Encore un dernier mot rassurant pour ceux qui sont restés à la maison... Les informations provenant de Copenhague ne manqueront pas. Les organisateurs ont cessé de délivrer les accréditations aux journalistes après 5.000 inscriptions. Les commentateurs seront donc en nombre pour garder un œil sur les 35.000 membres de la délégation du Centre Bella.

dimanche 6 décembre 2009

15.000 personnes pour le climat à Bruxelles

Quinze mille personnes ont participé ce samedi à la manifestation "La vague pour le climat" organisée par la Coalition climat dans les rues de Bruxelles. Dans le quartier européen, le cortège a encerclé le Berlaymont, siège de la Commission européenne, avant de rejoindre le parc du Cinquantenaire.Un millier de militants de la CSC étaient présents.
"Aujourd'hui, nous ne sommes pas seulement confrontés à une crise du climat", a déclaré Ann Van Laer, secrétaire nationale de la CSC. "Chez Opel, Bayer, DHL, UCB, Manufacture du Verre et malheureusement dans beaucoup d'autres entreprises, des milliers de personnes perdent leur emploi. Pour nous, il y a un lien clair entre les deux. Tant la crise climatique que la crise économique sont la conséquence de notre modèle économique qui n'est pas durable. Les deux crises touchent le plus durement les groupes sociaux les plus faibles, tant chez nous que dans le Sud."
Avec la Confédération européenne des syndicats et la Confédération syndicale internationale, la CSC se mobilise pour que le sommet sur le climat qui se tiendra à Copenhague du 7 au 18 décembre débouche sur un accord plus ambitieux et plus juste que le Protocole de Kyoto.
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jeudi 3 décembre 2009

Vague verte pour le climat !

Vos oreilles bourdonnent encore de tous les communiqués diffusés en radio et à la télévision concernant le réchauffement de la Terre et la Conférence sur le climat à Copenhague ? Parfait ! A présent, il est temps de faire parler vos pieds. Lundi prochain sera donné le coup d’envoi de la plus importante conférence de ces dernières années sur l’avenir de notre planète. Les chefs de gouvernement et les responsables politiques ont déjà fait savoir qu’il ne sera pas possible de conclure un accord global contraignant à Copenhague. La politique climatique du Président Obama n’est pas prête et l’Europe ignore encore quel budget elle souhaite lui consacrer ou disons qu’elle est trop occupée à incriminer les Chinois. Mais leurs excuses ne nous abusent pas ! Les rapports des scientifiques sont toujours plus éloquents. Nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre sans quoi il sera trop tard ! C’est le message que la CSC entend adresser aux négociateurs. Par conséquent, nous enfilerons nos chaussures de marche ce samedi pour nous rendre à Bruxelles. Et nous serons nombreux à le faire pour pouvoir former une chaîne humaine autour du bâtiment de la Commission européenne. Une étreinte symbolique pour indiquer clairement aux décideurs qu’il est de leur ressort d’apporter une solution au gigantesque défi climatique qui nous attend. Nous veillerons à la visibilité de milliers de vestes et d’écharpes vertes afin que tous soient conscients que nous voulons un accord climatique social et juste.

Nos revendications sont connues :
*Parce que le réchauffement de la Terre n’est pas seulement un problème écologique : c’est une réelle menace pour l’humanité : malnutrition, pénurie d’eau, déplacement de populations chassées par des inondations, bouleversements climatiques extrêmes, malaria,...;
*Parce que les pays les moins développés sont les plus touchés: la CSC tisse des liens avec des militants d’autres pays car la solidarité Nord-Sud est nécessaire pour faire face à ces changements climatiques;
*A cause de la crise financière et économique et des défis auxquels le changement climatique nous confronte.

Un accord climatique doit déboucher sur des actions concrètes, comme :
*Le soutien renforcé à l’innovation dans nos pays pour réduire les émissions de CO2 et favoriser le passage aux sources d’énergie renouvelables;
*La création d’un fonds pour supporter les coûts de l’adaptation à une économie bas carbone et instaurer un dispositif spécifique de sécurité sociale pour les travailleurs touchés par des restructurations résultant de la politique climatique;
*Le renforcement du dialogue social sur la formation des travailleurs pour soutenir la modernisation écologique de l’économie.

C’est porteuse de ce message que la CSC participera à la manifestation de ce samedi 5 décembre à Bruxelles. Nous nous rassemblerons à partir de 13h00 à la rue Montoyer (entre la rue d’Arlon et la rue de Trèves).

Claude Rolin

Rencontre avec Paul Magnette

Ce mardi, le Conseil Fédéral du Développement Durable (CFDD) rencontrait le Ministre Magnette afin de lui présenter son avis sur le Sommet de Copenhague. J'ai participé à cette rencontre pour représenter les trois organisations syndicales. Cette réunion a permis de montrer les convergences qui existent entre les acteurs du CFDD (dont les organisations syndicales) mais également avec le Gouvernement belge. Pour le Ministre, come pour les ONG et les partenaires sociaux, il est important de se baser sur un large consensus politique et sociétal.
Le Sommet devrait pouvoir déboucher sur des engagements chiffrés (même s’il est aujourd’hui illusoire d’espérer quelque chose de contraignant), des engagements financiers et un calendrier pour la finalisation. Copenhague est une étape importante mais elle sera suivie d’autres. C’est dès aujourd’hui qu’il nous faut préparer l’après Sommet et notamment la future présidence européenne.
Au nom des trois organisations syndicales (CGSLB, FGTB et CSC) j’ai eu l’occasion de présenter notre position et nos attentes :
En résumé, la volonté des organisations syndicales est claire :
· Le défi climatique est une opportunité pour construire une autre croissance, une croissance durable permettant le progrès social.
· Pour relever ce défi il faut travailler aux transitions et anticiper les mutations.
o Transitions intégrant les réalités du Nord et du Sud.
o Transitions sécurisant les salariés, en particulier les moins protégés.
o Transitions passant par un renforcement des efforts de Recherche et Développement et de la formation et de l'accompagnement des salariés.
· Tant au niveau de l’entreprise, qu’au niveau des secteurs ou de la société tout entière, ces transitions ne seront possibles si l’on s’appuie sur le dialogue social.
· En tout les cas, le Ministre peut compter sur les organisations syndicales belges qui, ensemble, déploient également leur action au sein de la CES et de la CSI.

Lors du sommet de Copenhague, la délégation belge aura l’occasion de poursuivre le travail et les contacts permanents entre les représentants des différents niveaux de pouvoir, les ONG et les partenaires sociaux. A partir du 12/12, J’aurai l’occasion de vous tenir au courant, quotidiennement sur ce blog. En attendant n’oublions pas l’important rendez-vous de ce samedi (lire le tract). Il est important de s’y retrouver nombreux pour montrer notre volonté de construire un autre avenir, un avenir durable.

Claude ROLIN

mercredi 2 décembre 2009

Regardez l'appel de Claude Rolin, secrétaire général de la CSC



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Bonjour et bienvenue à tous sur le blog de la délégation CSC à Copenhague!
Régulièrement sur ce site, vous trouverez les infos sur le sommet du climat à Copenhague, les activités de la délégation CSC, des photos, des témoignages.

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