mardi 8 décembre 2009

Le coup d’envoi est donné !

Hier, Lars Løkke Rasmussen, Premier ministre du Danemark, a officiellement ouvert la Conférence de Copenhague sur le Climat. Selon lui, la volonté politique n’a jamais été aussi forte. Il a appelé les participants à conclure un accord ambitieux qui nous donne l’espoir d’un avenir meilleur (“hope for a better future”). Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, a traduit concrètement cet engagement : pour limiter l’augmentation de la température de 2 à 2,4°C, les émissions de CO2 dans le monde doivent commencer à diminuer à partir de 2015.

La Suède, qui préside actuellement l’UE, a plaidé en faveur d’un accord contraignant, de préférence conclu à Copenhague ou à une date fixe en 2010. Il a souligné que les pays du Sud auraient besoin de moyens financiers considérables (environ 100 milliards d’euros chaque année d’ici à 2020) pour financer l’adaptation, l’atténuation, les mesures forestières, le transfert technologique, etc. Il a également insisté sur la nécessité de rassembler 5 à 7 milliards d’euros pour entreprendre une action immédiate.

Les ONG sont également intervenues lors de la cérémonie d’ouverture. Kumi Naidoo, le directeur de Greenpeace International (les personnes qui ont participé à la manifestation ce samedi à Bruxelles s’en souviendront probablement) a remis une pétition rassemblant 10 millions de signatures de l’Alliance Tck Tck Tck. 10.000.000 de signatures pour un accord ambitieux et contraignant.

Encore un dernier mot rassurant pour ceux qui sont restés à la maison... Les informations provenant de Copenhague ne manqueront pas. Les organisateurs ont cessé de délivrer les accréditations aux journalistes après 5.000 inscriptions. Les commentateurs seront donc en nombre pour garder un œil sur les 35.000 membres de la délégation du Centre Bella.

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