vendredi 18 décembre 2009

Un silence pesant a succédé au discours d'Obama

Dans le Bella Center, un silence pesant a succédé au discours d'Obama. Tout le monde attendait un nouvel élan pour les négociations, le mot magique, un geste salvateur, mais il n'en a rien été. Obama s'est contenté de répéter, une fois de plus, la position des Etats-Unis. Les Américains sont prêts à mettre de l'argent en plus sur la table, mais ils n'ont pas précisé combien. Il n'y a eu aucune avancée sur les objectifs de réduction des émissions, qui restent ridiculement faibles par rapport à l'urgence du changement climatique. Et Obama n'est même pas sûr que sa proposition de loi passera au Sénat.

Peu après Barack Obama, c'est Frederich Reinfeld qui a pris la parole, en tant que président de l'Union. Des désaccords persistants entre les Etats membres l'ont empêché d'annoncer un objectif plus ambitieux de réduction des émissions. Il n'en reste pas moins que l'Union Européenne, avec son objectif de 20%, va bien plus loin que la plupart des pays développés. Il a demandé très explicitement un engagement des Etats-Unis et de la Chine, qui à eux seuls sont responsables de la moitié des émissions au niveau mondial. Il est indispensable que ces pays s'engagent à faire un effort conséquant.

Le lecteur attentif remarquera donc que l'on n'a pas avancé d'un centimètre depuis la semaine dernière et même, en fait, depuis l'année dernière! La conclusion d'un accord qui ait un tant soit peu de sens dépend à présent entièrement de l'alchimie qu'il y aura ou qu'il n'y aura pas entre les leaders de la planète présents à Copenhague. Laissons-nous encore la possibilité d'espérer un peu...

Bert De Wel

INFO:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire