Peu après Barack Obama, c'est Frederich Reinfeld qui a pris la parole, en tant que président de l'Union. Des désaccords persistants entre les Etats membres l'ont empêché d'annoncer un objectif plus ambitieux de réduction des émissions. Il n'en reste pas moins que l'Union Européenne, avec son objectif de 20%, va bien plus loin que la plupart des pays développés. Il a demandé très explicitement un engagement des Etats-Unis et de la Chine, qui à eux seuls sont responsables de la moitié des émissions au niveau mondial. Il est indispensable que ces pays s'engagent à faire un effort conséquant.
Le lecteur attentif remarquera donc que l'on n'a pas avancé d'un centimètre depuis la semaine dernière et même, en fait, depuis l'année dernière! La conclusion d'un accord qui ait un tant soit peu de sens dépend à présent entièrement de l'alchimie qu'il y aura ou qu'il n'y aura pas entre les leaders de la planète présents à Copenhague. Laissons-nous encore la possibilité d'espérer un peu...
Bert De Wel
INFO:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire