mardi 15 décembre 2009

Aucun progrès à Copenhague



Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, la Présidente de la conférence, Connie Hedegaard et le Prince Charles, se sont exprimés au sommet climat. Ils ont appelé les participants à prendre leur responsabilité. Jusque à aujourd’hui, il n’était pas possible de progresser dans les négociations. Lundi, les représentants des pays en voie de développement ont, en signe de protestation, quitté les négociations. Ils trouvent que les pays industrialisés ne répondent pas suffisamment à leurs demandes. C’est maintenant un défi énorme pour tous les dirigeants du monde, qui commencent à arriver ici, de conclure un accord ambitieux ce vendredi. Ils ne doivent pas seulement décider des objectifs de réduction des émissions, du financement du développement dans le sud et du cadre juridique pour exécuter ces objectifs. Il y également d’importants sujets techniques (traitement des forêts, les mécanismes de flexibilité, etc.) sur lesquels ils doivent se prononcer.
Les représentants des syndicats sont très inquiets de ce manque de progrès. Nous avons néanmoins un espoir car le paragraphe sur la juste transition est toujours dans le projet de texte. Cela ne veut certainement pas dire que l’accord est conclu. Il peut encore y avoir beaucoup de modifications.
Cette nuit, Claude Rolin, Secrétaire général de la CSC, a fait une intervention durant la réunion plénière du groupe de travaille sur le protocole de Kyoto. Il l'a fait au nom de la Confédération Syndicale Internationale qui plaide pour un accord juste, ambitieux et contraignant. Un accord qui reprendra la notion de juste transition pour laquelle nous plaidons.
Bert De Wel, membre de la délégation CSC


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire